Notre MARCHé CADEAUX 2020 vient de clore ses portes
Ensemble, venons en aide aux femmes victimes de violences domestiques.
Cette année, les fonds récoltés dans le cadre du Marché Cadeaux seront intégralement alloués à ce projet, avec un objectif ultime, préparer ces femmes à une vie autonome

Depuis le confinement, la WIZO s'est elle aussi adaptée et a mis sur pied un centre d'accueil
pour éviter que les femmes victimes de violences conjugales ne se retrouvent isolées pendant 14 jours avant d'être accueillies dans un foyer. Une première en Israël.

La violence domestique détruit des milliers de familles à travers le monde.
Israël ne fait pas exception : on estime aujourd’hui que 200'000 femmes battues et 600'000 enfants y sont exposés à la violence domestique. Dans la plupart des cas ces femmes se trouvent dans la détresse et le dénuement le plus complet dès qu’elles ont décidé de fuir le domicile conjugal avec leurs enfants. Elles n'ont nulle part où se réfugier.
La WIZO, un des partenaires reconnu essentiel dans la lutte contre les violences domestiques, gère deux “abris pour femmes battues“, à Jérusalem et à Ashdod.

“La WIZO m'a accueillie quand ma vie et celle de mes enfants était en grand danger.
Je n'oublierai jamais ce que la WIZO a fait pour moi. La WIZO est désormais ma famille.
Elle m'a sauvé la vie, elle a sauvé la vie de mes enfants !“*
Dans ces lieux sûrs et sécurisés, les femmes maltraitées sont accueillies avec leurs enfants, quelques soient leur appartenance religieuse ou leur condition sociale. Chaque refuge accueille 12 familles (femmes et leurs enfants) orientées par les services sociaux, les centres de prévention et de traitement de la violence, la police, les centres hospitaliers ou les lignes SOS Femmes Battues de la WIZO.
Ces abris fonctionnent selon des règles spécifiques (hygiène, prise des repas à des heures précises, devoirs, activités périscolaires pour les enfants, etc.), et les femmes qui y trouvent refuge y effectuent toutes les tâches domestiques. Elles se relaient pour cuisiner, faire le ménage et entretenir le jardin. Tous les quinze jours, elles se réunissent pour établir les menus et veiller ainsi à la bonne nutrition de leurs enfants.
Au sein de nos abris, les femmes sont prises en charge et encadrées par des travailleurs sociaux, des psychothérapeutes, des psychologues et des éducateurs. Ces professionnels hautement qualifiés travaillent à renforcer l'estime de soi de ces femmes maltraitées, à les aider à surmonter leurs traumatismes passés. Dans le cadre de thérapies de groupe ou individuelles et d'ateliers divers, ils les encouragent à parler, à exprimer ce qu'elles ressentent et leur apprennent à gérer leur nouvelle situation en tant que famille monoparentale. Ils leur expliquent que, désormais, elle ne sont plus des victimes, mais des femmes libres.
Pendant qu’elles se reconstruisent, leurs enfants reçoivent un traitement adapté aux besoins de chacun. Les plus âgés sont scolarisés dans les écoles maternelles et les établissements scolaires à proximité, tandis que les petits, âgés de 3 mois à 4 ans sont pris en charge dans le jardin d'enfants in situ.
La WIZO “n'abandonne“ pas les femmes après leur séjour au refuge. Elle les suit de très près et les aide à trouver du travail.
Celles qui n'ont aucune qualification bénéficient d'une formation professionnelle.
Celles qui ont besoin d'une assistance supplémentaire sont dirigées vers les centres de prévention et de traitement de la violence conjugale de la WIZO.
Enfin, une avocate bénévole les assiste juridiquement et les accompagne dans leur procédure de divorce.
* Déclaration de Malka qui a séjourné dans un des abris de la WIZO avec ses enfants.
